Articles

Histoire de l’Apologétique Chrétienne: Justin Martyr, pt. 2

Histoire de l’Apologétique Chrétienne : Justin Martyr, pt. 2

Un regard sur sa méthode et sa défense du Christianisme

            Chadwick décrit l’attitude intellectuelle de Justin Martyr, face au Christianisme, de la manière suivante : « Si le christianisme est vrai, il n’a rien à craindre de l’examen. L’apologiste ne doit jamais descendre aux sophismes ingénieux pour gagner un argument et doit parler sans crainte ni faveur [ici Justin parle des flatteries manipulatrices] comme celui qui n’a rien à cacher. La faculté rationnelle que Dieu a donnée à tous les hommes est un instrument providentiel pour arriver à la vérité. L’argument impartial va convaincre les lecteurs impartiaux. Les seules ennemies dont le Christianisme devrait craindre est l’ignorance de ce qu’il est et les préjugés qui empêchent les hommes d’en prenant soin de dissiper leur ignorance. »[1] Justement, une citation de sa première apologie nous démontre que Justin Martyr est certain que l’homme, même l’homme qui n’est pas régénéré ni intéressé à l’évangile, peut être convaincu de la vérité du Christianisme, mais que ce n’est pas nécessairement un processus qui est facile, « Mais nous savons qu’il n’est pas facile de changer en peu de mots un esprit possédé par l’ignorance…Aussi pour convaincre les amis de la vérité, voulons-nous ajouter quelques mots. Peut-être qu’à la lumière de la vérité l’erreur se dissipera. »[2] Justin pense, aussi, que les philosophes païens auraient découvert certaines vérités au sujet de Dieu, sans la révélation divine venant des prophètes et apôtres. Ce qui est vrai, ne devrait pas être nié, mais, reconnu.[3] Il faut reconnaître, par exemple, que le Christianisme va plus loin, et dit plus au sujet de Dieu que ce qui peut être même imaginé par les philosophes et penseurs humains.[4] Voilà une des premières approches, d’un apologiste chrétien, à la question de la relation entre la théologie chrétienne et la philosophie païenne. Justin n’est pas hostile à la philosophie païenne, même s’il pense que la philosophie païenne contient beaucoup d’erreurs. En fait, à travers cette œuvre nous voyons Justin en train d’utilisé des sources païennes pour défendre la foi chrétienne. Ce que nous allons voir, est qu’il cite les sources païennes pour démontrer que la doctrine chrétienne n’est pas si différente, à plusieurs points, des meilleurs philosophes païens (tel que Platon). Ceci nous fait penser à l’apologia de l’apôtre Paul quand il était à l’aréopage à Athènes. Dans cet enseignement, comme nous avons vu, Paul cite un auteur païen, aux païens, pour faire un point.

La première apologie de Justin est adressée à l’empereur Antonin Pieux, et à ceux de sa maison. C’est une apologia, et non une exposition complète des doctrines chrétiennes, alors il ne faut pas attendre à trop de développement des doctrines chrétiennes. Il commence l’apologie en faisant appel à la recherche naturelle de l’homme de la connaissance de la vérité. « La raison veut que ceux qui sont vraiment pieux et sages estiment et aiment exclusivement la vérité et refusent de suivre les opinions des anciens, quand elles sont mauvaises. Car non seulement la saine raison ordonne de ne pas suivre ceux qui font ou enseignent l’injustice, mais l’ami de la vérité doit de toute manière, même au péril de sa vie, même en danger de mort, observer la justice dans ses paroles et dans ses actions. »[5] Avec cette introduction Justin faite, appelle à son audience pour qu’ils écoutent son apologie sans préjugé, et avec le désir de suivre la vérité jusqu’au bout. Nous voyons, ici, que cette œuvre est écrite comme une défense qui serait présentée devant un juge. Notons les mots suivants, « nous venons vous demander de nous juger selon l’équité et après un mûr examen. »[6] Justin va continuer à utiliser ce type de langage à travers l’apologie, en suppliant les lecteurs de juger de manière juste, après avoir bien saisi les faits. Notez, dans l’introduction, la référence à une doctrine qui était partagée par Socrate, Platon et Aristote. Justin dit, « Car pour nous, nous savons que personne ne peut nous faire de mal…Vous pouvez nous tuer ; nous nuire, non. »[7] En écrivant ceci Justin pensait à ce que Socrate aurait dit lors de son apologia devant le tribunal qui l’accusait d’être athée (parce qu’il nié l’existence des dieux grecs), « Vous aussi, juges, il vous faut avoir bon espoir face à la mort et garder à l’esprit cette vérité-ci : à un homme de bien, aucun mal n’est possible, ni durant la vie ni après la mort, et les dieux ne sont pas indifférents à sa situation. »[8] Il se réfère à Platon, explicitement, un peu plus tard dans son introduction, en notant que Platon (il l’appelle « un ancien ») avait dit que « si les princes et les peuples ne sont pas philosophes, il n’y a pas de bonheur pour les États. »[9] Ici il cite une ligne de la République de Platon.

Le but de cette Première Apologie est de répondre à des accusations qu’on portait contre les chrétiens dans le deuxième siècle. Pour défendre le Christianisme Justin examine chacune des accusations, et expose les doctrines du Christianisme, ainsi que les actions des chrétiens, en disant, « Un nom n’est ni bon ni mauvais : ce sont les actions qui s’y rattache qu’il faut juger. »[10] C’est-à-dire, ce n’est pas juste de jugé quelqu’un par le simple fait qu’il porte un nom. Au contraire, il faut le juger par ses œuvres, parce que ce sont ses œuvres qui montrent le caractère et les croyances d’une personne. Il illustre ce point en notant que l’empereur ne condamne pas ceux qui prétendent être philosophes (c’est-à-dire, ceux qui prends le nom « philosophe »), mais qui enseignent l’athéisme véritable, ou les mauvaises actions des dieux gréco-romains (en approuvant l’immoralité des dieux grecs).[11] Pourquoi, alors, est-ce qu’il condamne ceux qui prennent le nom « chrétien » qui fuit le mal et qui n’enseignent pas les impiétés ?[12] Où est la justice de ce type de jugement ? Justin procède à montrer que toute ceux qui auraient enseignait le vrai Dieu contre les faux dieux, et la justice contre l’injustice, étaient tuer par les forces des ténèbres, telles que Socrate, Jésus, et maintenant les chrétiens.[13] Il explique que les chrétiens sont traités d’athées pour les mêmes raisons que Socrate était traité d’athée : parce qu’ils nient l’existence des multiples dieux des Grecs et Romains, mais affirment l’existence d’un seul Dieu.[14] Justin dit, « Voilà pourquoi on nous appelle athées. Oui certes, nous l’avouons, nous sommes les athées de ces prétendus dieux, mais nous croyons au Dieu très vrai, père de la justice, de la sagesse et des autres vertus, en qui ne se mélange rien de mal. Avec lui nous vénérons, nous adorons, nous honorons en esprit et en vérité le fils venu d’auprès de lui, qui nous a donné ces enseignements…et l’esprit prophétique. »[15]

Notez, ici, la formule trinitaire de Justin : « Nous croyons au Dieu très vrai, le Père de la justice…le fils venu d’auprès de lui… et l’esprit prophétique. » Il ne fait pas de distinction d’essence des trois personnes de la trinité, mais affirme, clairement, qu’il n’y a qu’un seul Dieu qui est Père, Fils, et Esprit-Saint. Notez, aussi, la référence au « verbe (logos) », un terme qui est très important pour les philosophes néo-platoniciennes, mais aussi le nom donner à Jésus en Jean 1. Justin soutien que le « verbe » de Socrates—sa parole qui était écrite dans l’apologie, et le « Verbe…devenu homme et appelé Jésus-Christ »,[16] disent la même chose : la condamnation de l’idolâtrie et la condamnation de la méchanceté et les actions immorales.

Justin, comme un bon avocat, réponds à un des arguments qui est amené contre les chrétiens—qu’ils sont condamné des pires actions. Pour défendre le christianisme de cette attaque, il démontre, premièrement, que les chrétiens n’ont aucun intérêt à faire le mal, mais qu’ils sont persuadés que Dieu désire qu’ils fassent le bien.[17] Il explique, en suite, que les chrétiens pourraient mentir quand ils sont questionnés, mais, malgré les menaces de mort ils affirment sans peur qu’ils sont chrétien—c’est-à-dire (et, nous voyons la rhétorique puissante, ici, qui aurait dû attirer l’attention d’un philosophe de l’antiquité), les chrétiens préfèrent la vérité à la vie terrestre.[18] Dans ce contexte il fait une affirmation qui nous fait penser à 1 Pierre 3 :15 (et me fait penser qu’il pensait au même texte). Après avoir expliqué que nous attendons la vie éternelle et incorruptible, c’est-à-dire, de « vivre avec Dieu, le père et le créateur de l’univers. », et expliquer que les chrétiens croient que « ceux-là pourront obtenir ce bonheur, qui auront témoigné à Dieu par leurs œuvres qu’ils l’ont suivi et qu’ils ont aspiré à cette vie qui s’écoulera auprès de lui, inaccessible au mal. »,[19] Justin dit, « Voilà en peu de mots notre espérance, la doctrine que nous avons apprise du Christ et que nous enseignons. »[20] Un peu plus tard Justin va répéter, dans une allusion à 1 Corinthiens 15 :19, que « notre espérance n’est pas de ce temps présent. »[21] C’est suivi par une référence à un autre des dialogues de Platon, le Gorgias, où Platon parle du jugement céleste qu’attendent tous les hommes après le mort, « Platon dit que Rhadamante et Minos puniront les coupables traduits à leur tribunal ».[22] Le but de cette référence est de démontre que ce n’est pas seulement les chrétiens qui enseignent qu’il va y avoir un jugement divin de tous les hommes après la mort. La différence entre Platon et le christianisme est que « nous disons nous aussi que ce jugement sera rendu, mais par le Christ. »[23]

Tournant vers l’accusation que les chrétiens sont des athées, Justin explique que c’est vrai que les chrétiens n’offrent pas des sacrifices aux idoles ni aux images de Dieu, parce que, « Nous ne croyons pas en effet que Dieu soit semblable à ces images que l’on dit faites en son honneur. »[24] Sa critique des idoles et les artistes qui les ont fabriqués font penser à Isaïe 42 et 45, et en Jérémie 10. Il continue en faisant remarquer, dans une phrase qui est probablement inspirée d’Actes 17 :24-25, que le seul vrai Dieu « n’a pas besoin des dons matériels des hommes, puisque nous voyons qu’il donne tout. »[25] Notez, ici, qu’il distingue entre les choses qu’ils savent, et les choses qu’ils ont apprises et crues. Les choses qui sont connues sont les choses qui peuvent être connues par la raison humaine à travers ses observations de la nature (Rom. 1 :19-20) : que Dieu n’a pas besoin de rien, mais qu’il est la source de tout ;[26] et qu’il ne dépend pas de quoi que ce soit pour son existence.[27] Les choses qui sont apprises et crues sont les choses qui ne peuvent être connu que par une révélation divine : que Dieu fortifie et soutiens ceux qui s’efforce à l’imiter, que Dieu a créé l’univers, que Dieu offre la vie éternelle, etc.[28] Notez, dans cette section, une phrase qui nous prépare pour la théologie négative que nous allons voir développer plus tard, « tous les attributs de ce Dieu, qu’aucun nom créé ne peut nommer. »[29]

Justin tourne, maintenant, à une autre accusation qui est amenée contre les chrétiens, qu’ils attendent un autre royaume, ce qui sous-entend, pour les accusateurs, que les chrétiens se préparent pour s’attaquer à l’Empire romain. Mais, dit Justin (et sa réponse à des répercussions pour n’importe quelle tentative de comprendre la relation entre l’état et l’église), nous attendons, effectivement, un royaume, « mais c’est du royaume de Dieu que nous parlons. »[30] Les chrétiens ne sont pas contre l’Empire romain, mais, dirait Justin (dans un point qui nous fait penser à la conclusion de l’Apologie d’Aristides), les chrétiens sont les meilleurs citoyens qu’un empereur pourrait vouloir, parce que, « d’après notre doctrine, nul ne peut échapper à Dieu, le méchant, l’avare, le perfide, pas plus que l’honnête homme. »[31] En effet, dirait Justine, « Si tous les hommes avaient cette conviction, personne ne voudrait commettre un crime d’un instant. »[32] Les croyances chrétiennes font en sorte qu’ils sont les citoyens les plus désirables, en théorie, pour n’importe quel pays. Ceux qui n’ont pas la crainte de Dieu n’ont pas, non plus, la crainte du gouverneur. Justin supplie les lecteurs de considérer ce qu’ils font quand ils condamnent les chrétiens : c’est-à-dire, ils condamnent ceux de l’empire qui sont les plus vertueux, mais laisse aller ceux qui sont injustes et immoraux. Mais, dit Justin, nous attendions à un tel traitement parce que c’était prédit par Jésus.[33] Il note (et c’est un argument qui va revenir souvent à travers l’histoire de l’apologétique), que les prophéties accomplies rendent la foi des chrétiens inébranlable. « C’est le propre de Dieu d’annoncer l’avenir et de montrer réalisé ou fait ce qu’il a annoncé. »[34] Justin affirme qu’il pourrait arrêter là, mais il pense que les lecteurs voudraient connaître la vérité, alors, au lieu de donner une simple défense du christianisme (contre ces adversaires), il va tenter de les convaincre de la vérité du christianisme. « Peut-être qu’à la lumière de la vérité l’erreur se dissipera. »[35] Ainsi fini la première section de la Première Apologie.

Dans la prochaine section il explique ce que les chrétiens croient concernant comment adorer véritablement le seul vrai Dieu. Nous voyons, dans cette section, trois points d’intérêts : (1) Justin décrit Dieu comme étant éternel, immuable, et le créateur de tout ;[36] (2) la formule trinitaire est, ici, un peu plus développée que celui qu’on a déjà vu. Sa manière de l’expliquer pourrait être un peu mêlante, parce qu’il parle de second et troisième rang. Il faut se rappeler que les chrétiens, à ce point en histoire, sont toujours en train d’essayer de trouver la bonne manière de parler de la trinité. Nous allons voir, dans les travaux des auteurs des années 300-400, la développement et défense de la Trinité. Ce que Justin cherche à exprimer par ces termes est les enseignements du Nouveau Testament que (a) Jésus est engendrés du père et envoyés par le père, et (b) que l’esprit est envoyé par le père et le Fils. (3) Notez, finalement, que Justin n’a pas de trouble à reconnaître la présence, dans la Bible, d’un mystère : une doctrine qui est vraie, cohérente, mais incompréhensible, et qui doit être acceptée par la foi.

Il présente, en suite, la preuve que le christianisme enseigne la véritable moralité. Il commence en expliquant que la foi des Chrétien en lui, a changé leurs vies.[37] Pour soutenir le fait de ses changements, il prend le temps pour expliquer plusieurs des enseignements de Jésus sur la moralité.[38] Justin finit cette section en suggérant que l’empereur punit, justement, ceux qui se disent chrétiens, mais qui n’agissent pas selon les enseignements de Jésus, « Punissez donc ceux qui ne vivent pas conformément à ces préceptes et qui ne sont chrétiens que de nom : c’est nous qui vous le demandons. »[39] C’est nous qui vous le demandons. Les Chrétiens, dit Justin, sont tellement dédié aux enseignements de Jésus, et à la vie exemplaire à laquelle il les a appelés, que Justin lance à un défi à l’empereur : tuer nous si tu vois que nous ne vivions pas une vie exemplaire comme Jésus nous demande. Si je peux me permettre un commentaire pour les chrétiens contemporains, est-ce que nous sommes prêtes, nous, aujourd’hui, à lancer ces défis à notre société qui nous entoure ?

Justin ne tient pas la philosophie en mépris, mais, au contraire, il reconnaît, comme nous l’avions déjà fait remarquer, que les philosophes ont souvent trouvé des vérités, même au sujet de Dieu, et la fin des temps. Il qualifie ce point en notant que là où les philosophes se sont trompés, les chrétiens tiennent la vérité. Justin demande, après tout ce qu’il vient de dire, « Si donc, sur certains points, nous sommes d’accord avec les plus estimés de vos philosophes et de vos poètes, si, sur d’autres, nous parlons mieux qu’eux et d’une façon plus digne de Dieu, si seule enfin nous prouvons ce que nous affirmons, pourquoi cette haine injuste et exceptionnelle contre nous ? »[40] Par exemple, les Chrétiens sont d’accord avec Platon que Dieu a créé l’univers (Justin fait référence au dialogue Timée de Platon) ; avec les Stoïques que l’univers va être détruis par le feu ; avec les philosophes et poètes grecs en générale, qui enseignent que les injustes vont être punis éternellement pour leurs mauvaises actions ; et même avec certaines penseuses grecques, telles que Ménandre, qui enseignaient que le créateur dépasse infiniment la créature.[41] Nous allons revoir ce type de commentaire, concernant la relation entre les écrits païens et les écrits chrétiens, à plusieurs reprises à travers l’histoire de l’apologétique chrétien.

Tournant vers les évènements entourant la vie de Jésus Justin fait remarquer que ce n’est pas plus étrange que les histoires qui sont racontées au sujet des dieux des religions à mystères et les mythes gréco-romains.[42] Il note, par exemple, que les mythes parlent des actes immoraux, quoi que Jésus nous encourage à la sainteté ; mais, plus important, même s’il y avait des ressemblances entre les histoires mythiques et la vie de Jésus, seules les histoires de la vie de Jésus sont vraies. Les chrétiens recommandent qu’on croie Jésus parce qu’il a réellement fait tout ce qu’on dit de lui.[43] « Jésus-Christ seul est proprement le fils de Dieu, son Verbe, son premier-né, sa puissance, et il s’est fait homme par sa volonté pour nous apporter une doctrine destinée à renouveler et à régénérer le genre humain. »[44] Nous allons revoir ce même type de défense à plusieurs reprises, mais notamment chez C. S. Lewis, dans son livre Miracles.[45]

Justin tourne, un peu plus tard, vers une défense de la divinité de Jésus-Christ. Il propose que le fait que Jésus fût l’accomplissement des prophéties soit offert comme démonstration de sa divinité.[46] Avant de regarder les prophéties, Justin explique que l’empereur pourrait aller consulter la traduction grecque de l’Ancien Testament qui était traduit par les Juifs, et qui est utilisé par les Juifs—le septante.[47] Il explique, aussi, qu’il y eut des longues périodes d’années entre la réception des prophéties et l’accomplissement des prophéties.[48] Les versets auxquelles il se réfère sont, entre autres, Genèse 49 :10-11, Isaïe 7 :14, 9 :6, 11 :1, 10, 65 :2, Nombres 24 :17, Michée 5 :2, et Psaume. 22 :16-18. Il y a un interlude, dans lequel il offre une explication de la relation entre la souveraineté de l’homme dans les prophéties et la liberté de l’homme.[49] Il continue, par la suite, avec d’autres prophéties accomplies.[50]


[1]Chadwick, JMDC, 278.

[2] Martyr, Première Apologie, 23.

 

[3]Ibid., 43.

 

[4]Ibid.

 

[5]Ibid., 3.

 

[6]Ibid., 5.

 

[7]Ibid.

 

[8]Platon, Apologie, 41c-d, dans Euthyphron et Apologie de Socrate, trad. Frédérick Têtu et Bernard Boulet (Québec : Collection Résurgences, 1995), 52. Il se peut que Justin pensât aussi à une section du Phédon, 63e-64b, où Socrate, parlant avec ses amis avant son exécution (punition pour avoir « enseigner » qu’il n’y avait qu’un seul dieu), aurait dit, « il me paraît raisonnable de penser qu’un homme qui a réellement passé toute sa vie dans la philosophie [la poursuite et amour de la sagesse] est, quand il va mourir, plein de confiance et d’espoir que c’est là-bas qu’il obtiendra les biens les plus grands, une fois qu’il aura cessé de vivre…que tous ceux qui s’appliquent à la philosophie et s’y applique droitement ne s’occupent de rien d’autre que de mourir et d’être mort (Platon, Phédon, trad. Dixsaut (Paris : GF-Flammarion, 1991), 212.). » Aristote, aussi, avait dit, dans l’Éthique de Nicomaque, « mais s’il est vrai que l’activité domine souverainement notre vie, comme nous l’avons dit, aucun être heureux ne deviendra misérable…jamais l’être qui possède le bonheur ne peut être misérable (Aristote, Éthique de Nicomaque, t. 1, ch. X, trad. Jean Voilquin (Paris : GF-Flammarion, 1965), 36.). » Pour Aristote la seule personne qui peut véritablement possédée le bonheur est celui qui vit la vie de vertus parfait.

 

[9]Martyr, Première Apologie, 5-6.

 

[10]Ibid., 7.

 

[11]Ibid., 9.

 

[12]Ibid.

 

[13]Ibid., 11. Il fait encore référence à l’Apologie de Socrate.

 

[14]Ibid.

 

[15]Ibid.

 

[16]Ibid., 11.

 

[17]Ibid., 13-15.

 

[18]Ibid., 13.

 

[19]Ibid., 15. Certaines pourraient avoir tendance de faire le saut avec cette affirmation qui semblerait enseigner un salut par les œuvres, mais c’est n’est rien d’autre que ce qui est enseigner en Jacques 2, et l’affirmation qui allait être connu, chez les Calvinistes, comme la persévérance des saints. Autrement dit, celui qui aurait réellement cru en Jésus-Christ allez démontrer visiblement par ses actions, par la grâce divine, la véracité de sa foi.

 

[20]Ibid., 15.

 

[21]Ibid., 19.

 

[22]Ibid.

 

[23]Ibid.

 

[24]Ibid., 15.

 

[25]Ibid., 17.

 

[26]Ibid., 17.

 

[27]Ibid., 19.

 

[28]Ibid., 17-19.

 

[29]Ibid., 17.

 

[30]Ibid., 19.

 

[31]Ibid., 19.

 

[32]Ibid., 21.

 

[33]Ibid., 23.

 

[34]Ibid.

 

[35]Ibid., 23.

 

[36]Ibid., 25.

 

[37]Ibid., 25-27.

 

[38]Ibid., 27-35. Dans cette section il fait référence, explicitement, à Matt. 5 :28-32b, et un multitude d’autres versets.

 

[39]Ibid., 35.

 

[40]Ibid., 43.

 

[41]Ibid.

 

[42]Ibid., 43-45.

 

[43]Ibid., 47.

 

[44]Ibid., 49.

 

[45]Lewis, Miracles.

 

[46]Martyr, Première Apologie, 59-87.

 

[47]Ibid., 61.

 

[48]Ibid., 63.

 

[49]Ibid., 87-93.

 

[50]Ibid., 93-109.

 

Histoire de l’Apologétique Chrétienne: Jean & Luc

L’Apôtre Jean (c. )

Survol de la vie et ministère de l’apôtre Jean

Nous ne connaissons pas beaucoup concernant la vie de l’apôtre Jean avant qu’il rencontre Jésus. Le Nouveau Testament nous informe que Jean était le frère de Jacques,[1] fils de Zebédée,[2] et il travaillait, comme pêcheur, avec son frère, son père, et les deux frères, Pierre et André.[3] Il y a un certaine nombre d’érudits qui doute que Jean est l’auteur de l’évangile qui porte son nom, mais l’évidence intérieur et extérieur semblerait être majoritairement en accord à dire que l’apôtre Jean est l’auteur, non seulement de l’évangile,[4] mais, aussi, de l’apocalypse, et les trois lettres qui portent son nom. Nous voyons, dans l’évangile de Jean, que Jean connaissait, et était connu par, le souverain sacrificateur du jour.[5] Il est souvent connu, dans l’évangile qui porte son nom, comme le disciple « que Jésus aimait ».[6] Quand Jésus est mort sur la croix, le soigne de Marie, la mère de Jésus, était confiée à Jean.[7] Nous savons, aussi, que Jean est le dernier apôtre à mourir, et le seul de mourir de vieillesse (malgré les nombreuses persécutions qu’il a vécues). La littérature des pères apostolique nous informe qu’après son exile sur l’île de Patmos (où il aurait écrit l’Apocalypse) il est allé à la ville d’Éphèse.[8] On nous dit que Polycarpe aurait était le disciple de l’apôtre Jean.[9] Un autre qui est parfois mentionné comme ayant été un disciple de l’apôtre Jean est Papias.[10]

 

L’approche Apologétique de l’Apôtre Jean

            L’apôtre Jean est reconnu comme l’auteur de l’évangile de Jean, les trois épîtres de Jean, et l’Apocalypse. L’évangile de Jean et l’épître d’1 Jean sont, tous les deux, des écrits à but apologétique. Ces deux livres pourraient être dit une double défense de la personne de Jésus-Christ. L’évangile de Jean était écrit pour défendre la divinité de Jésus-Christ, et un thème clé de la première épître de Jean est que Jésus est venu dans la chair. Nous voyons, dans ses deux livres, deux textes qui sont très important pour comprendre la défense de la foi chrétienne, dans le premier siècle ; et, pour la défense de ces deux affirmations.

Jean 20 : 30-31, « Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d’autres miracles qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ceci est écrit afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom. » Ce verset nous explique le but de l’épître, ainsi que la tactique apologétique adopter par l’apôtre Jean. L’apôtre Jean présente des éléments de la vie de Jésus (comme les miracles et enseignements que Jésus a faits) avec le but de convaincre le lecteur, par ces éléments, de la divinité de Jésus-Christ. Tout la structure de l’évangile est arrangée pour accentuer les affirmations de divinité de Jésus-Christ (les affirmations « Je suis »). Noter que Jean base sa défense de la divinité de Jésus sur des faits historiques qui sont vérifiable auprès des témoins oculaires, ainsi que des artéfacts (tel que la tombeau vide) qui soutiens les témoignages.

1 Jean 1 :1-4, « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de la vie, –et la vie a été manifestée, nous l’avons vue, nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée,–ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils, Jésus-Christ. Ceci, nous l’écrivons, afin que notre joie soit complète. » Juste pour clarifier, en quoi est-ce que ce « communion avec les disciples » se constitue ? Cette communion est une communion de doctrine—de reconnaître que Jésus, Fils de Dieu, est venu en chair, et de pratique—de pratiqué ses commandements (1 Jn. 5 :1-5, 20-21.). Notez, dans ces premiers versets de la première épître de Jean, comment Jean mets l’accent sur le fait que les apôtres sont témoins oculaires des évènements du ministère de Jésus. Il met l’accent sur ce qui était accueillis par les sens—vu, toucher, entendu, et contemplé—concernant Jésus. Pourquoi accentuer les informations sensorielles ? Parce que ce qu’on cherche à démontrer est que Jésus est venu dans la chair—comme un homme—ce qui serait, justement, quelque chose qui est démontrer par les sens des témoins oculaires. Les preuves donner sont ceux qui sont requis pour soutenir les vérités qui sont en question—c’est-à-dire, quand on chercher à démontrer qu’un évènement historique à vraiment eu lieu, on fait appel aux témoins oculaires, et aux fait qui soutiens les affirmations des témoins oculaires.

 

 

Luc

Survol de la vie et ministère de Luc

            Très peu est connu de Luc, auteur de l’évangile de Luc et les Actes des Apôtres. On sait que Luc était le collègue, associé, et ami de l’apôtre Paul,[11] l’accompagnant sur ses voyages missionnaires. William Barclay nous informe que Luc était un païen, et le seul auteur, des livres du Nouveau Testament, qui n’était pas un Juif.[12] William Ramsay est d’accord avec Barclay, et pense que Luc était probablement l’homme de Macédoine qui est apparu à Paul dans un rêve, « un Antiochien de la Syrie, de la tribu Makedones; mais son praenomen Lucius (dans la forme familier Grec, Loukas) démontre qu’il possédé la citoyenneté Romain. »[13] Bruce dit que Luc était un homme Grec d’Antioche.[14] Certaines suggère que Tite, mentionné en Galates 2 :3, était le frère de Luc.[15] Un chose est certain, il était un homme Grec d’Antioche. Paul, en Colossiens 4 :14 le décrit comme une médecine.[16] Il était, de tout évidence, bien éduqué dans la littérature, l’histoire, et le langage Grec,[17] et cette éducation est évident dans ses deux écrits (tous les deux inspirés de Dieu). Barclay souligne le fait que Luc connaissait la littérature et histoire Grec quand il note que l’introduction de l’évangile de Luc « est la même forme d’introduction que tous les grand historiens Grec utilisé. »[18] Il souligne des historiens tel que Hérodote et Denys d’Halicarnasse.[19] Plusieurs érudits, en lisant les deux écrits de Luc, et en les comparant avec les faits, et les autres écrits historiques de son temps, disent que Luc était un des meilleurs historiens de l’époque.[20] William Ramsay, historien et archéologue libérale, est partie dans le moyen-Est pour démontrer que les récits de Luc (dans son évangile et les Actes) était imprécis, et probablement écrit par un auteur du deuxième siècles après Jésus.[21] Il est fini par arriver à la conclusion que « Luc est non seulement digne de confiance mais un historien de la plus haute gamme. »[22] Il date plusieurs des évènements dans ses écrits en faisant référence à des évènements mondiaux.[23] Ses deux livres étaient écrit à une personne qui portait le nom de Théophile.[24]

 

L’approche Apologétique de Luc

            Luc 1 :1-4, « Puisque plusieurs ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous, tels que nous les ont transmis ceux qui, dès le commencement en ont été les témoins oculaires et qui sont devenus serviteurs de la parole, il m’a semblé bon à moi aussi, après avoir tout recherché exactement depuis les origines, de te l’exposer par écrit d’une manière suivie, excellent Théophile, afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçu. » Luc nous explique, au début de l’évangile qui porte son nom, qu’il a fait des recherches soignées de nature historique, auprès des témoins oculaires, pour donner le récit la plus exacte et certain possible des évènements entourant la vie, mort, enterrement et résurrection de Jésus-Christ.[25] Ce qui est sous-entendus, ici, est qu’il y avait des témoins oculaires qui étaient facile d’accès pour celui qui voulait savoir ce qui s’est passé. Pour la rédaction de l’histoire, et la défense de ton récit des évènements, le meilleur argument que tu pourrais présenter est que ton récit se base sur (ou, est) la parole des témoins oculaires fiable. C’est ce que Luc présente comme défense.

Bruce note, concernant son Évangile et les Actes des Apôtres, que « Quand on examine la manière dans lequel Luc développe sa narrative, on ne peut pas passer à côté son emphase apologétique, surtout dans le deuxième volume. Il est préoccupé à défendre la Christianisme contre les accusations qui étaient, en générale, porté contre elle dans la deuxième moitié du premier siècle. »[26] Bruce continue en expliquant que Luc cherche, dans l’évangile qui porte son nom et dans les Actes, à corriger certaines fausses impressions que des lecteurs pourraient avoir contre Jésus, et contre les chrétiens.[27] Ceci pousse Bruce à dire que « Luc est, en fait, un des première apologistes Chrétien. Dans cette forme particulière d’apologétique qui est adressé aux autorités séculières pour établir le caractère des chrétiens comme soumis aux lois il est, absolument, un pionnier. »[28] On sous-entends, aussi, que Luc n’était pas, lui-même, ni un apôtre ou disciple initiale de Jésus, ni un témoin oculaire des évènements entourant la vie de Jésus. Ce point rend sa méthode encore plus intéressante parce que, n’étant pas un témoin occulaire, il a dû faire de longes recherches auprès des témoins oculaire pour avoir accès aux faits concernant la vie, mort et ressurection de Jésus. Est-ce qu’on peut se permettre de faire moins que ca ? Son approche est, comme on vient de remarquer, de raconté les évènements de la manière la plus précise possible, en se basant sur les paroles des témoins oculaires (et, dans le cas des Actes des Apôtres, sur sa propre expérience).

[1]Mc. 5 :37. F. F. Bruce, The Gospel of John: Introduction, Exposition and Notes (Grand Rapids, MI: Wm. B. Eerdmans Publishing co., 1983), 4.

[2]Jn. 21 :2. Bruce, Peter, Stephen, James, and John, 126. Stephen S. Smalley, John: Evangelist and Interpreter (1978; Nashville, TN: Thomas Nelson Publishers, 1984), 76. Bruce, The Gospel of John, 4.

[3]Lc. 5:10.

[4]Craig L. Blomberg, The Historical Reliability of John’s Gospel: Issues and Commentary (Downers Grove, IL: InterVarsity Press, 2001), 23.

[5]Jn. 18 :15-16.

[6]Jn. 13:23. Cf. Bruce, Peter, Stephen, James, and John, 126. Smalley, John: Evangelist and Interpreter, 75. Bruce, The Gospel of John, 3.

[7]Jn. 19:25-27. Cf. Smalley, John: Evangelist and Interpreter, 76.

[8]Bruce, Peter, Stephen, James, and John, 128-129. Smalley, John: Evangelist and Interpreter, 68.

[9]Bruce, Peter, Stephen, James, and John, 129-130. Smalley, John: Evangelist and Interpreter, 68.

[10]Bruce, Peter, Stephen, James, and John, 131-138. Cf. Bauckham, Jesus and the Eyewitnesses, 12-38. Smalley, John: Evangelist and Interpreter, 73-74.

[11]I. Howard Marshall, The Gospel of Luke: A Commentary on the Greek Text, NIGTC (Grand Rapids, MI: Wm. B. Eerdmans Publishing co., 1978), 33. William M. Ramsay, St. Paul the Traveler and Roman Citizen, ed. Mark Wilson (Grand Rapids, MI: Kregel Publications, 2001), 23.

[12]William Barclay, The Gospel of Luke, revised ed. (Philadelphia, PA: Westminster Press, 1975), 1.

[13]Ramsay, St. Paul the Traveler and Roman Citizen, 7. Cf., Ibid., 23.

[14]Bruce, The Spreading Flame, 91.

[15]Bruce, The Spreading Flame, 106fn3.

[16]Col. 4:14. Cf. I. Howard Marshall, The Acts of the Apostles (1980; repr., Grand Rapids, MI: Wm. B. Eerdmans publishing co., 1982),44. Barclay, The Gospel of Luke, 1. Bruce, The Spreading Flame, 91, 112.

[17]Ibid., 39-40. Barclay, The Gospel of Luke, 2. Ramsay, St. Paul the Traveler and Roman Citizen, 23.

[18]Barclay, The Gospel of Luke, 7.

[19]Ibid.

[20]Cf. Marshall, The Acts of the Apostles, 34-42. Ramsay, St. Paul the Traveler and Roman Citizen, 7, 16, 23. Colin Hemer, The Book of Acts in the Setting of Hellenistic History, ed. Conrad H. Gempf (Warsaw, IN: Eisenbrauns, 1990). Barclay, The Gospel of Luke, 2.

[21]Ramsay, St. Paul the Traveler and Roman Citizen, 19.

[22]Ramsay, St. Paul the Traveler and Roman Citizen, 7.

[23]Barclay, The Gospel of Luke, 3. Ramsay, St. Paul the Traveler and Roman Citizen, 29.

[24]Luc 1:3, Actes 1:1.

[25]Cf. Marshall, The Gospel of Luke, 42-43. Barclay, The Gospel of Luke, 2-3.

[26]F. F. Bruce, The Book of the Acts, NICNT (1954; repr., Grand Rapids, MI: Wm. B. Eerdmans Publishing, 1970), 20.

[27]Ibid., 20-21.

[28]Ibid., 24.

 

LES BRANCHES DE L’APOLOGÉTIQUE CHRÉTIENNE : UN SURVOL

Comme les autres écrivains de cette série ont fait remarquer, l’apologétique chrétien n’est autrement que la présentation des raisons pour croire les déclarations de la Christianisme. L’apologétique est la tentative, systématique, de donner un répons à celui qui demande la raison pour l’espérance qui est en nous.[1] À chaque fois qu’on cherche à donner ce répons, que ce soit par un témoignage personnel de comment Dieu aurait changé nos vies, ou que ce soit en présentant des preuves pour l’existence de Dieu ou pour la crédibilité de la Bible, on est en train de faire l’apologétique. Déjà, dans ces trois exemples d’un apologétique, nous voyons qu’il y a des différents types de réponse qui peuvent être donnés. De plus, on peut aussi voir que ces différentes réponses se relient à des types de connaissance différents. Dans ce bref article de blogue j’aimerais présenter un survol des différents domaines de l’apologétique, et comment chaque personne peut faire l’apologétique chrétien d’une manière ou d’un autre.

La Christianisme affirme la vérité d’un grand nombre de propositions. Pour être Chrétien on doit non seulement avoir la foi en Jésus-Christ, pour la justification devant Dieu, et le salut de la colère de Dieu, mais, en plus, pour être capable de faire ceci, on doit, au moins, croire, et si possible, savoir, que ces affirmations sont vraies. Certaines des déclarations de la Christianisme ne peuvent pas être connues et doivent être acceptées par la foi, par exemple, que Jésus est né d’une vierge, que Jésus est Dieu, que Dieu est trois personnes en une nature, etc. D’autres déclarations de la Christianisme peuvent être soit démontrer fausse ou démontrer vrai, par exemple, que Jésus est un véritable personnage historique, que Dieu existe, que Dieu est éternelle, immuable, parfait, etc. L’apologétique Chrétien est capable de défendre la vérité de ces dernières, et présenter des arguments qui démontrent que c’est raisonnable de croire les propositions qui sont sujettes de foi seule (même si on ne peut pas démontrer qu’ils sont vrais sans aucun doute). L’apologétique chrétien a aussi un rôle à jouer pour démontrer l’erreur des autres religions, des fausses philosophies, et des pensées qui vient en contre des déclarations de la Christianisme. Regardons les différents domaines de l’apologétique Chrétien, et comment ils avancent une défense de la foi chrétienne.

L’apologétique Chrétien peut être divisé dans les catégories suivantes : existentielle ou culturelle, scientifique, philosophique, historique, archéologique, théologique, et biblique.

Un apologétique existentiel ou culturel est une défense de la foi chrétienne à partir de l’expérience de l’existence humaine. Techniquement ce type d’apologétique pourrait tomber sous le domaine de l’apologétique philosophique, mais c’est assez important qu’il mérite être mentionné à part. Dans ce domaine d’apologétique on fait appelle à comment l’homme est dans sa vie, et comment sa façon d’être démontre la vérité de la Christianisme. On peut présenter des témoignages personnels pour démontrer comme la Christianisme à changer nos vies. On démontre que ce que la Bible enseigne au sujet de l’expérience humaine est vrai, c’est-à-dire, l’homme est pécheur et dépravé ; l’homme ne semble pas être capable de se sortir de son propre trou toute seul ; l’homme sans Dieu perdre le sens de la vie et tends vers le nihilisme ; l’homme, par sa façon d’être et sa façon de parler, démontre qu’il recherche un être transcendant, etc. Deux apologistes qui sont connues pour un apologétique existentielles ou culturelles sont Francis Schaeffer et Ravi Zacharias.[2]

Un apologétique scientifique présente une défense de la foi à partir des différents domaines des sciences naturelles. Un apologétique scientifique peut défendre le christianisme de plusieurs manières. On peut utiliser la science pour démontrer que les déclarations des autres religions et philosophies sont en erreur, par exemple, plusieurs domaines de la science peuvent se rallier pour essayer de démontrer que l’universel aurait, nécessairement, un début ; que le matérialisme philosophique n’est pas capable d’expliquer plusieurs phénomènes importants des êtres vivants ; que certaines déclarations des autres religions sont impossibles, scientifiquement ; etc. On peut aussi utiliser la science pour démontrer la vérité des déclarations bibliques qui touchent à la science. Par exemple, la zoologie peut certaine des déclarations en Job 38-41 ; la géographie peut examiner les déclarations géographiques de la Bible pour démontrer qu’ils sont exacts ; la médecine peut examiner certains récits bibliques, comme la mort de Jésus sur la croix, pour démontrer que ce que la Bible dit est exact ; la physique peut considérer les miracles et leur possibilité, ainsi que des questions au sujet de Dieu et sa relation avec le temps, ainsi qu’avec les âmes, etc. ; la psychologie peut défendre la perspective biblique de la nature humaine comme étant un être spirituelle ;[3] et la biologie végétale peut considérer les affirmations bibliques qui mentionnent les plantes pour démontrer qu’il n’y a pas d’erreur. Il y a plusieurs scientifiques qui ont examiné les récits de la Bible pour les défendre, ou qui démontrent l’erreur des croyances autres que la Christianisme, comme Stanley L. Jaki,[4] Francis S. Collins,[5] John Polkinghorne,[6] Del Ratzsch,[7] Robert Jastrow,[8] et Michael J. Behe.[9]

Un apologétique philosophique présente une défense de la Christianisme à partir des domaines de la philosophie. Un des premières personnes de présentées un apologétique philosophique était l’apôtre Paul, dans sa prédication aux philosophes à l’aréopage,[10] dans son enseignement à Lystre,[11] et dans son épître aux Romains.[12] La philosophie, par définition, n’est autrement que la recherche active de la vérité entamée par une personne qui est prête à suivre la vérité là où elle l’amène. Le mot philosophie peut, aussi, faire référence aux principes qu’une personne accepte concernant la vie, la réalité, son identité, et son but, mais ceci n’est qu’un deuxième sens du mot. Un apologétique philosophique peut défendre la Christianisme en démontrant que les objets de foi (l’incarnation de Jésus, la trinité, etc.) ne sont pas incohérents, même si on ne peut pas démonter qu’ils sont vrais, ou les comprendre comme il faut. La philosophie peut aussi présenter des arguments pour démontre, par exemple, que Dieu existe ;  que Dieu est éternel, immuable, parfait, bon, tout connaissant, tout-puissant, transcendant et immanente à sa création ; que l’être humain est un être composé de matière et d’esprit ; qu’il y a des normes morales qui doivent être respectées ; que le fait qu’il y a le mal dans le monde ne démontre pas que Dieu n’existe pas ; etc. La philosophie aide à mieux comprendre la parole de Dieu en donnant à l’interprète l’outil de la logique qui le permettre de mieux analyser les paroles écrites de la Bible. L’apologétique philosophique fait aussi un apologétique en démontrant que les autres religions, visions du monde, fausses philosophies, etc. sont en erreur, incohérente, ou contradictoire en soi. Aussi, la philosophie peut aider la théologienne à mieux formuler les doctrines chrétiennes. Ceci n’est qu’une liste incomplète de comment la philosophie apologétique défend, rends fort, et protège les doctrines chrétiennes. Il y a de plus en plus de philosophes chrétiens qui utilisent la philosophie pour défendre la foi chrétienne. Ce qui est souvent oublié est que même des grands théologiens comme Augustine, Jean Calvin, Thomas d’Aquin, Anselm, les théologiens Cappadocians, etc., utilisé la philosophie pour bâtir et défendre les doctrines principales de la foi chrétienne. Voilà quelques philosophes chrétiens qui ont offert un apologétique philosophique dans le 20e et présent siècle : William Lane Craig,[13] Paul Copan,[14] Norman Geisler,[15] C. S. Lewis,[16] John Warwick Montgomery,[17] et Alvin Plantinga.[18]

Un apologétique historique cherche à démontrer la crédibilité des affirmations historiques de la Christianisme. Un des premières personnes de présentées un apologétique historique, dans l’histoire de la Christianisme était l’apôtre Pierre, lors de la première prédication chrétienne sur le jour de Pentecôte.[19] On pourrait aussi mentionner Luc, l’apôtre Jean, et l’apôtre Paul qui ont aussi fait l’apologétique historique.[20] Par exemple, la Christianisme affirme qu’il y avait un homme – Jésus – qui a vécu au début de notre ère, qu’il est mort autour de l’an 30, et qu’il est ressuscité de la mort 3 jours après. Le christianisme affirme que tous les événements, que l’Ancien Testament affirme sont réellement arrivés dans l’histoire, ont vraiment eu lieu, comme, par exemple, le déluge, les voyages d’Abraham, la captivité d’Israël en Égypte et leur exode d’Égypte, le royaume de David et de Salomon. Le christianisme affirme, aussi, que les voyages de Paul ont eu lieu, que les expériences qu’on mentionne dans les actes des apôtres ont vraiment eu lieu, etc. Ce sont toutes des affirmations historiques qui peuvent être étudiées et démontrer par les historiens. Lorsqu’on affirme que ces événements historiques ont vraiment eux lieu, et qu’on cherche à le prouver par les recherches historiques, on fait l’apologétique historique. Il y a plusieurs érudits qui font l’apologétique historique, comme, N. T. Wright,[21] A. N. Sherwin-White,[22] Edwin M. Yamauchi,[23] K. A. Kitchen,[24] Ronald Nash,[25] Ben Witherington III,[26] Michael Grant,[27] Gary Habermas,[28] J. Gresham Machen,[29] et Richard Bauckham.[30]

Un apologétique archéologique est une branche de l’apologétique historique qui cherche à démontrer, par l’archéologie, que la Bible est crédible. Les archéologues défendent la Bible en démontrant, premièrement, qu’aucune découverte archéologique n’a jamais démontré une erreur dans les affirmations biblique, et, deuxièmement, que les découvertes archéologiques viennent démontrer la crédibilité de la Bible. Les archéologues regardent les affirmations bibliques concernant les lieux historiques (par exemple, les villes, les temples, les autels, les lieux des nations qui sont mentionnés dans la Bible), les coutumes culturelles (par exemple, les habitations, les manières de cuisiner, les occupations des peuples mentionnés, les titres des dirigeants des pays), les grands événements mentionnés (comme les guerres, les voyages, etc.), etc. L’archéologie réussie à non seulement défendre les affirmations de la Bible, mais a aussi aidé à la bonne interprétation de la parole de Dieu (par exemple, de comprendre comment un berger dans le temps de Jésus travailler peut nous aider à comprendre les exemples ou paraboles dans lequel un berger est le sujet). Il y a une multitude d’archéologues qui ont défendu la Christianisme, comme, K. A. Kitchen,[31] Edwin Yamauchi,[32] C. H. Irwin,[33] Kathleen Kenyon,[34] E. M. Blaiklock,[35] William M. Ramsay,[36] et Colin Hemer.[37]

Un apologétique théologique est la défense de véritables doctrines chrétiennes contre les faux docteurs. Le premier apologète de présenter un apologétique théologique était l’apôtre Paul, qui, dans quasiment toutes ses lettres aux églises, défend la vérité chrétienne contre ceux qui voudrait le tordre. Noté par exemple son affirmation en Galates 1, « Nous l’avons dit précédemment, et je le répète maintenant : si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! »[38] Il doit y avoir un apologétique chrétien pour chaque branche de la théologie, et, en réalité, nous voyons les théologiens qui travaillent fort pour défendre les doctrines comme la divinité de Jésus, la justification par la foi seule en Jésus-Christ seul, la doctrine de la trinité,[39] l’inspiration de la parole de Dieu, etc. C’est ceci le type d’apologétique le plus fait par les grands penseurs chrétiens. Quasiment tous les théologiens de l’église, dès début jusqu’aujourd’hui ont fait l’apologétique théologique, y compris, Athanase,[40] Augustin,[41] Jean Chrysostome,[42] Thomas d’Aquin,[43] Jean Calvin, Martin Luther, Charles Hodge, B. B. Warfield,[44] etc. Nous pourrions aussi donner des exemples d’apologètes théologiques contemporains, en nommant, Norman Geisler,[45] R. C. Sproul,[46] William Lane Craig,[47] Robert M. Bowman,[48] John Piper,[49] N. T. Wright.[50]

Finalement, il y a l’apologétique biblique qui cherche à défendre la Bible elle-même. Sous cette catégorie on retrouve ceux qui analyse les manuscrits en rapport avec les éléments matériels des manuscrits (le nombre de manuscrits, la corruption ou préservation des manuscrits, les langages utilisés pour les écrire et copiés, etc.), et avec les éléments textuels des manuscrits (c’est-à-dire, la composition de chaque livre, le temps de rédaction, la cohérence intérieure de chaque texte, etc.) pour démontrer qu’il n’y a pas d’erreur ni contradiction dans la Bible ; pour démontrer que les manuscrits sont réellement écrits par ceux à qui on attribue les manuscrits ; pour démontrer que chaque livre du canon devrait être dans le canon ; et, en général, pour démontrer que la Bible aux complètes est digne de confiance et démontre une cohérence incontestable. On retrouve aussi l’exégèse des textes qui cherche à expliquer et défendre la bonne interprétation des textes bibliques. Toutes ceux qui, en faisant l’interprétation de la Bible, propose une interprétation d’un groupe de versets, et qui défendre cette interprétation (si leur interprétation donne le vrai sens du texte) est en train de faire l’apologétique biblique. Quasiment tous les chrétiens qui ont essayé de lire et expliquer la Bible ont engagé dans ce domaine d’apologétique (si tu lis un verset, et donne une raison pour croire qu’il devrait être interprété d’une certaine façon, alors tu as fait l’apologétique biblique), mais on pourrait nommer quelques apologètes bibliques renommés comme Bruce Metzger,[51] F. F. Bruce,[52] David Alan Black,[53] et D. A. Carson.[54]

Dans cet article nous n’avons même pas grafigné la surface des domaines de l’apologétique chrétienne. Le but de cet article est de démontrer qu’il y a plusieurs moyens de donner une réponse de l’espérance que nous avons, et qu’à chaque fois qu’on donne des raisons pour croire une des multiples vérités de la Christianisme on est en train d’offrir une « apologie » – une défense – de la foi chrétienne. Les sciences de nature, les domaines de la philosophie, l’expérience humaine, et les domaines de l’histoire, l’analyse des textes et manuscrits, et l’archéologie peuvent offrir des éléments importants qui, ensemble, présentent une multitude de bonnes raisons pour croire la parole de Dieu. Le défi qui est devant chaque chrétien est de chercher, à la mesure qu’on est capable, d’offrir des raisons à chaque personne qui demande au sujet de l’espérance qui est en nous.[55] Ceci devrait, aussi, encourager les chrétiennes qui sont en train de poursuivre des études post-Cégep (ou secondaire) de rechercher l’excellence dans leurs domaines de recherche, et d’utilisé leurs domaines de recherche pour défendre la Christianisme.

 


[1]1 Pie. 3 :15.

[2]On ne veut pas dire, par ceci, qu’ils ne font pas l’apologétique d’autres manières. Cf. Francis Schaeffer, Démission de la raison, trad. Pierre Berthoud, 5e éd. (Genève : Maison de la Bible, 1993). Francis Schaeffer, Dieu : Illusion ou réalité? (Aix en Provence : Éditions Kerygma, 1989). Ravi Zacharia, L’homme peut-il vivre sans Dieu?, trad. Antoine Doriath (Marne-La-Vallée Cedex 2, France : Éditions Farel, 1997).

[3]Cf. Malcom Jeeves, Minds, Brains, Souls and Gods: A Conversation on Faith, psychology and neuroscience (Downers Grove, IL: InterVarsity Press, 2013). Mario Beauregard & Denyse O’Leary, The Spiritual Brain: A Neuroscientist’s Case for the Existence of the Soul (New York: Harperone, 2008). Ce livre est écrit par un Québécois qui enseigne, présentement, en Arizona.

 [4]Stanley L. Jaki, Miracles and Physics, 2e éd. (Front Royal, VA: Christendom Press, 1999). Cf. Frank J. Tipler, The Physics of Immortality: Modern Cosmology, God and the Resurrection of the Dead (New York: Doubleday, 1994).

 [5]Francis S. Collins, The Language of God: A Scientist presents Evidence for Belief (New York: Free Press, 2006). Ce livre défend la Christianisme à partir de l’ADN.

 [6]John Polkinghorne, The Way the World is: The Christian perspective of a scientist (Louisville: Westminster John Knox Press, 2007).

 [7]Del Ratzsch, Science & Its Limits: The Natural Sciences in Christian perspective (Downers Grove, IL: InterVarsity Press, 2000).

 [8]Robert Jastrow, God and the Astronomers (New York : W. W. Norton & Company, 1978).

 [9]Michael J. Behe, Darwin’s Black Box: The Biochemical Challenge to Evolution (New York: Free Press, 2003).

 [10]Actes 17 :16-34.

 [11]Actes 14 :15-18.

 [12]Rom. 1 :19-20, 2 :14-15.

[13]William Lane Craig, Foi Raisonnable : Vérité chrétienne et apologétique, trad. Christiane Pagot et Gérald Pech (Villefranche d’Albigeouis, France : Les éditions La Lumière, 2012).

[14]Paul Copan & William Lane Craig, eds., Come Let Us Reason: New Essays in Christian Apologetics (Nashville, TN: B&H Academic, 2012).

 [15]Norman L. Geisler, Christian Apologetics (1976; repr., Grand Rapids, MI : Baker Book House, 2007). Norman Geisler & Peter Bocchino, Unshakable Foundations: Contemporary Answers to Crucial Questions About the Christian Faith (Minneapolis: Bethany House, 2000).

 [16]C. S. Lewis, Les Fondements du Christianisme, trad. Aimé Viala (1979; repr., Valence Cedex, France : Éditions de la Ligure pour la Lecture de la Bible, 2007).

 [17]John Warwick Montgomery, ed., Christianity for the Tough Minded: Essays Written by a Group of young scholars who are totally convinced that a spiritual commitment is intellectually defensible (Minneapolis: Bethany Fellowship, 1973).

 [18]Alvin Plantinga, Warranted Christian Belief (Oxford: Oxford University Press, 2000). Alvin Plantinga, God, Freedom, and Evil (Grand Rapids, MI: Wm. B. Eerdmans Publishing, 1977).

 [19]Actes 2:14-36.

 [20]Luc 1:1-4, Jn. 20: 30-31, 1 Jn. 1:1-4, 1 Cor. 15:1-8.

 [21]N. T. Wright, The Resurrection of the Son of God (Minneapolis: Fortress Press, 2003).

 [22]A. N. Sherwin-White, Roman Society and Roman Law in the New Testament (1963; repr., Oxford : Oxford University Press, 2000).

 [23]Edwin M. Yamauchi, Persia and the Bible (Grand Rapids, MI: Baker Book House, 1990).

 [24]K. A. Kitchen, Ancient Orient and Old Testament (1966; repr., Downers Grove, IL : InterVarsity Press, 1975).

 [25]Ronald H. Nash, The Gospel and the Greeks: Did the New Testament Borrow from Pagan Thought?, 2nd ed. (Phillipsburg, NJ: P&R Publishing, 2003).

 [26]Ben Witherington III, The Jesus Quest: The Third Search for the Jew of Nazareth, 2nd ed. (Downers Grove, IL: InterVarsity Press, 1997).

 [27]Michael Grant, Jesus: An Historian’s Review of the Gospels (New York: Charles Scribner’s Sons, 1977).

 [28]Gary R. Habermas, The Historical Jesus: Ancient Evidence for the Life of Christ (1996; repr., Joplin, Missouri : College Press Publishing Co., 2008). Gary R. Habermas & Kenneth E. Stevenson, Verdict on the Shroud: Evidence for the Death and Resurrection of Jesus Christ (Ann Arbor, MI: Servant Books, 1981).

 [29]J. Gresham Machen, The Origin of Paul’s Religion: A Classic Defense of Supernatural Christianity (1923; repr., Birmingham, Alabama: Solid Ground Christian Books, 2006). J. Gresham Machen était professeur à Princeton avant d’aider dans la fondation de Westminster Theologial Seminary.

 [30]Richard Bauckham, Jesus and the Eyewitnesses: The Gospels as Eyewitness Testimony (Grand Rapids, MI : Wm. B. Eerdmans Publishing, 2006).

 [31]K. A. Kitchen, The Bible in its World: The Bible & Archaeology Today (Downers Grove, IL: InterVarsity Press, 1977).

 [32]Edwin Yamauchi, The Stones and The Scriptures (Philadelphia, PA: J. B. Lippincott Co, 1972).

 [33]C. H. Irwin, The Bible, The Scholar and the Spade: A Summary of the Results of Modern Excavation and Discovery (London: The Religious Tract Society, 1932).

 [34]Kathleen Kenyon, Archaeology in the Holy Land, 3rd ed. (London: Ernest Benn Limited, 1970).

 [35]E. M. Blaiklock, The Archaeology of the New Testament (1970; repr., Grand Rapids, IL : Zondervan Publishing House, 1977).

 [36]William M. Ramsay, St. Paul The Traveler and Roman Citizen, 15th ed., ed. Mark Wilson (Grand Rapids, MI: Kregel Publications, 2001).

 [37]Colin J. Hemer, The Book of Acts in the Setting of Hellenistic History, ed. Conrad H. Gempf (Winona Lake, IN: Eisenbrauns, 1990).

 [38]Gal. 1 :9.

 [39]James R. White, The Forgotten Trinity: Recovering the Heart of Christian Belief (Minneapolis: Bethany House, 1998).

 [40]Athanase, Contre ceux qui juge de la vérité par la seule autorité de la multitude, trad. M. le roi abbé de Hautefontaine (MDCXXX).

 

[41]Augustine, De Trinitate.

[42]Jean Chrysostome, Le Christ est Dieu, en Les œuvres complètes de S. Jean Chrysostome, trad. L’abbé J. Bareille (Paris : Librairie de Louis Vivès, 1865), 1 :478-499.

 [43]Thomas d’Aquin, Summa Contra Gentiles.

 [44]B. B. Warfield, The Inspiration and Authority of the Bible, ed. Samuel G. Craig (Phillipsburg, NJ: P&R Publishing, 1979).

[45]Norman L. Geisler, éd., Inerrancy (1980; repr., Grand Rapids, MI : Zondervan, 1982).

[46]R. C. Sproul, Scripture Alone: The Evangelical Doctrine (Phillipsburg, NJ : P&R Publishing, 2005).

 [47]William Lane Craig, The Only Wise God: The Compatibility of Divine Foreknowledge and Human Freedom (1987; repr., Eugene, OR : Wipf & Stock, 2000). William Lane Craig, Time and Eternity: Exploring God’s Relationship to Time (Wheaton, IL: Crossway, 2001).

 [48]Robert M. Bowman, Jr. & J. Ed Komoszewski, Putting Jesus in His Place: The Case for the Deity of Christ (Grand Rapids, MI: Kregel, 2007).

 [49]John Piper, The Future of Justification: A Response to N. T. Wright (Wheaton, IL: Crossway, 2007).

 [50]N. T. Wright, Justification: God’s Plan & Paul’s Vision (Downers Grove, IL: InterVarsity Press, 2009).

 [51]Bruce Manning Metzger, The Text of the New Testament: Its Transmission, Corruption and Restoration (Oxford: Oxford University Press, 1964). Bruce M. Metzger, The New Testament: Its Background, Growth, & Content, 3rd ed. (Nashville, TN: Abingdon Press, 2003). Bruce M. Metzger, The Canon of the New Testament: Its Origin, Development, and Significance (Oxford: Clarendon Press, 1997).

 [52]F. F. Bruce, Les documents du Nouveau Testament : Peut-on s’y fier?, trad. Marie-Anne Chevreau (Trois-Rivières, QC : Publications Chrétiennes, 2008). F. F. Bruce, The Canon of Scripture (Downers Grove, IL : InterVarsity Press, 1988).

 [53]David Alan Black, New Testament Textual Criticism: A Concise Guide (1994; repr., Grand Rapids, MI : Baker Book House, 1996).

 [54]D. A. Carson, Exegetical Fallacies, 2nd ed. (1996; repr., Grand Rapids, MI: Baker Book House, 2007).

[55]1 Pie. 3 :15.