L’Apôtre Jean (c. )

Survol de la vie et ministère de l’apôtre Jean

Nous ne connaissons pas beaucoup concernant la vie de l’apôtre Jean avant qu’il rencontre Jésus. Le Nouveau Testament nous informe que Jean était le frère de Jacques,[1] fils de Zebédée,[2] et il travaillait, comme pêcheur, avec son frère, son père, et les deux frères, Pierre et André.[3] Il y a un certaine nombre d’érudits qui doute que Jean est l’auteur de l’évangile qui porte son nom, mais l’évidence intérieur et extérieur semblerait être majoritairement en accord à dire que l’apôtre Jean est l’auteur, non seulement de l’évangile,[4] mais, aussi, de l’apocalypse, et les trois lettres qui portent son nom. Nous voyons, dans l’évangile de Jean, que Jean connaissait, et était connu par, le souverain sacrificateur du jour.[5] Il est souvent connu, dans l’évangile qui porte son nom, comme le disciple « que Jésus aimait ».[6] Quand Jésus est mort sur la croix, le soigne de Marie, la mère de Jésus, était confiée à Jean.[7] Nous savons, aussi, que Jean est le dernier apôtre à mourir, et le seul de mourir de vieillesse (malgré les nombreuses persécutions qu’il a vécues). La littérature des pères apostolique nous informe qu’après son exile sur l’île de Patmos (où il aurait écrit l’Apocalypse) il est allé à la ville d’Éphèse.[8] On nous dit que Polycarpe aurait était le disciple de l’apôtre Jean.[9] Un autre qui est parfois mentionné comme ayant été un disciple de l’apôtre Jean est Papias.[10]

 

L’approche Apologétique de l’Apôtre Jean

            L’apôtre Jean est reconnu comme l’auteur de l’évangile de Jean, les trois épîtres de Jean, et l’Apocalypse. L’évangile de Jean et l’épître d’1 Jean sont, tous les deux, des écrits à but apologétique. Ces deux livres pourraient être dit une double défense de la personne de Jésus-Christ. L’évangile de Jean était écrit pour défendre la divinité de Jésus-Christ, et un thème clé de la première épître de Jean est que Jésus est venu dans la chair. Nous voyons, dans ses deux livres, deux textes qui sont très important pour comprendre la défense de la foi chrétienne, dans le premier siècle ; et, pour la défense de ces deux affirmations.

Jean 20 : 30-31, « Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d’autres miracles qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ceci est écrit afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom. » Ce verset nous explique le but de l’épître, ainsi que la tactique apologétique adopter par l’apôtre Jean. L’apôtre Jean présente des éléments de la vie de Jésus (comme les miracles et enseignements que Jésus a faits) avec le but de convaincre le lecteur, par ces éléments, de la divinité de Jésus-Christ. Tout la structure de l’évangile est arrangée pour accentuer les affirmations de divinité de Jésus-Christ (les affirmations « Je suis »). Noter que Jean base sa défense de la divinité de Jésus sur des faits historiques qui sont vérifiable auprès des témoins oculaires, ainsi que des artéfacts (tel que la tombeau vide) qui soutiens les témoignages.

1 Jean 1 :1-4, « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de la vie, –et la vie a été manifestée, nous l’avons vue, nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée,–ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils, Jésus-Christ. Ceci, nous l’écrivons, afin que notre joie soit complète. » Juste pour clarifier, en quoi est-ce que ce « communion avec les disciples » se constitue ? Cette communion est une communion de doctrine—de reconnaître que Jésus, Fils de Dieu, est venu en chair, et de pratique—de pratiqué ses commandements (1 Jn. 5 :1-5, 20-21.). Notez, dans ces premiers versets de la première épître de Jean, comment Jean mets l’accent sur le fait que les apôtres sont témoins oculaires des évènements du ministère de Jésus. Il met l’accent sur ce qui était accueillis par les sens—vu, toucher, entendu, et contemplé—concernant Jésus. Pourquoi accentuer les informations sensorielles ? Parce que ce qu’on cherche à démontrer est que Jésus est venu dans la chair—comme un homme—ce qui serait, justement, quelque chose qui est démontrer par les sens des témoins oculaires. Les preuves donner sont ceux qui sont requis pour soutenir les vérités qui sont en question—c’est-à-dire, quand on chercher à démontrer qu’un évènement historique à vraiment eu lieu, on fait appel aux témoins oculaires, et aux fait qui soutiens les affirmations des témoins oculaires.

 

 

Luc

Survol de la vie et ministère de Luc

            Très peu est connu de Luc, auteur de l’évangile de Luc et les Actes des Apôtres. On sait que Luc était le collègue, associé, et ami de l’apôtre Paul,[11] l’accompagnant sur ses voyages missionnaires. William Barclay nous informe que Luc était un païen, et le seul auteur, des livres du Nouveau Testament, qui n’était pas un Juif.[12] William Ramsay est d’accord avec Barclay, et pense que Luc était probablement l’homme de Macédoine qui est apparu à Paul dans un rêve, « un Antiochien de la Syrie, de la tribu Makedones; mais son praenomen Lucius (dans la forme familier Grec, Loukas) démontre qu’il possédé la citoyenneté Romain. »[13] Bruce dit que Luc était un homme Grec d’Antioche.[14] Certaines suggère que Tite, mentionné en Galates 2 :3, était le frère de Luc.[15] Un chose est certain, il était un homme Grec d’Antioche. Paul, en Colossiens 4 :14 le décrit comme une médecine.[16] Il était, de tout évidence, bien éduqué dans la littérature, l’histoire, et le langage Grec,[17] et cette éducation est évident dans ses deux écrits (tous les deux inspirés de Dieu). Barclay souligne le fait que Luc connaissait la littérature et histoire Grec quand il note que l’introduction de l’évangile de Luc « est la même forme d’introduction que tous les grand historiens Grec utilisé. »[18] Il souligne des historiens tel que Hérodote et Denys d’Halicarnasse.[19] Plusieurs érudits, en lisant les deux écrits de Luc, et en les comparant avec les faits, et les autres écrits historiques de son temps, disent que Luc était un des meilleurs historiens de l’époque.[20] William Ramsay, historien et archéologue libérale, est partie dans le moyen-Est pour démontrer que les récits de Luc (dans son évangile et les Actes) était imprécis, et probablement écrit par un auteur du deuxième siècles après Jésus.[21] Il est fini par arriver à la conclusion que « Luc est non seulement digne de confiance mais un historien de la plus haute gamme. »[22] Il date plusieurs des évènements dans ses écrits en faisant référence à des évènements mondiaux.[23] Ses deux livres étaient écrit à une personne qui portait le nom de Théophile.[24]

 

L’approche Apologétique de Luc

            Luc 1 :1-4, « Puisque plusieurs ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous, tels que nous les ont transmis ceux qui, dès le commencement en ont été les témoins oculaires et qui sont devenus serviteurs de la parole, il m’a semblé bon à moi aussi, après avoir tout recherché exactement depuis les origines, de te l’exposer par écrit d’une manière suivie, excellent Théophile, afin que tu reconnaisses la certitude des enseignements que tu as reçu. » Luc nous explique, au début de l’évangile qui porte son nom, qu’il a fait des recherches soignées de nature historique, auprès des témoins oculaires, pour donner le récit la plus exacte et certain possible des évènements entourant la vie, mort, enterrement et résurrection de Jésus-Christ.[25] Ce qui est sous-entendus, ici, est qu’il y avait des témoins oculaires qui étaient facile d’accès pour celui qui voulait savoir ce qui s’est passé. Pour la rédaction de l’histoire, et la défense de ton récit des évènements, le meilleur argument que tu pourrais présenter est que ton récit se base sur (ou, est) la parole des témoins oculaires fiable. C’est ce que Luc présente comme défense.

Bruce note, concernant son Évangile et les Actes des Apôtres, que « Quand on examine la manière dans lequel Luc développe sa narrative, on ne peut pas passer à côté son emphase apologétique, surtout dans le deuxième volume. Il est préoccupé à défendre la Christianisme contre les accusations qui étaient, en générale, porté contre elle dans la deuxième moitié du premier siècle. »[26] Bruce continue en expliquant que Luc cherche, dans l’évangile qui porte son nom et dans les Actes, à corriger certaines fausses impressions que des lecteurs pourraient avoir contre Jésus, et contre les chrétiens.[27] Ceci pousse Bruce à dire que « Luc est, en fait, un des première apologistes Chrétien. Dans cette forme particulière d’apologétique qui est adressé aux autorités séculières pour établir le caractère des chrétiens comme soumis aux lois il est, absolument, un pionnier. »[28] On sous-entends, aussi, que Luc n’était pas, lui-même, ni un apôtre ou disciple initiale de Jésus, ni un témoin oculaire des évènements entourant la vie de Jésus. Ce point rend sa méthode encore plus intéressante parce que, n’étant pas un témoin occulaire, il a dû faire de longes recherches auprès des témoins oculaire pour avoir accès aux faits concernant la vie, mort et ressurection de Jésus. Est-ce qu’on peut se permettre de faire moins que ca ? Son approche est, comme on vient de remarquer, de raconté les évènements de la manière la plus précise possible, en se basant sur les paroles des témoins oculaires (et, dans le cas des Actes des Apôtres, sur sa propre expérience).

[1]Mc. 5 :37. F. F. Bruce, The Gospel of John: Introduction, Exposition and Notes (Grand Rapids, MI: Wm. B. Eerdmans Publishing co., 1983), 4.

[2]Jn. 21 :2. Bruce, Peter, Stephen, James, and John, 126. Stephen S. Smalley, John: Evangelist and Interpreter (1978; Nashville, TN: Thomas Nelson Publishers, 1984), 76. Bruce, The Gospel of John, 4.

[3]Lc. 5:10.

[4]Craig L. Blomberg, The Historical Reliability of John’s Gospel: Issues and Commentary (Downers Grove, IL: InterVarsity Press, 2001), 23.

[5]Jn. 18 :15-16.

[6]Jn. 13:23. Cf. Bruce, Peter, Stephen, James, and John, 126. Smalley, John: Evangelist and Interpreter, 75. Bruce, The Gospel of John, 3.

[7]Jn. 19:25-27. Cf. Smalley, John: Evangelist and Interpreter, 76.

[8]Bruce, Peter, Stephen, James, and John, 128-129. Smalley, John: Evangelist and Interpreter, 68.

[9]Bruce, Peter, Stephen, James, and John, 129-130. Smalley, John: Evangelist and Interpreter, 68.

[10]Bruce, Peter, Stephen, James, and John, 131-138. Cf. Bauckham, Jesus and the Eyewitnesses, 12-38. Smalley, John: Evangelist and Interpreter, 73-74.

[11]I. Howard Marshall, The Gospel of Luke: A Commentary on the Greek Text, NIGTC (Grand Rapids, MI: Wm. B. Eerdmans Publishing co., 1978), 33. William M. Ramsay, St. Paul the Traveler and Roman Citizen, ed. Mark Wilson (Grand Rapids, MI: Kregel Publications, 2001), 23.

[12]William Barclay, The Gospel of Luke, revised ed. (Philadelphia, PA: Westminster Press, 1975), 1.

[13]Ramsay, St. Paul the Traveler and Roman Citizen, 7. Cf., Ibid., 23.

[14]Bruce, The Spreading Flame, 91.

[15]Bruce, The Spreading Flame, 106fn3.

[16]Col. 4:14. Cf. I. Howard Marshall, The Acts of the Apostles (1980; repr., Grand Rapids, MI: Wm. B. Eerdmans publishing co., 1982),44. Barclay, The Gospel of Luke, 1. Bruce, The Spreading Flame, 91, 112.

[17]Ibid., 39-40. Barclay, The Gospel of Luke, 2. Ramsay, St. Paul the Traveler and Roman Citizen, 23.

[18]Barclay, The Gospel of Luke, 7.

[19]Ibid.

[20]Cf. Marshall, The Acts of the Apostles, 34-42. Ramsay, St. Paul the Traveler and Roman Citizen, 7, 16, 23. Colin Hemer, The Book of Acts in the Setting of Hellenistic History, ed. Conrad H. Gempf (Warsaw, IN: Eisenbrauns, 1990). Barclay, The Gospel of Luke, 2.

[21]Ramsay, St. Paul the Traveler and Roman Citizen, 19.

[22]Ramsay, St. Paul the Traveler and Roman Citizen, 7.

[23]Barclay, The Gospel of Luke, 3. Ramsay, St. Paul the Traveler and Roman Citizen, 29.

[24]Luc 1:3, Actes 1:1.

[25]Cf. Marshall, The Gospel of Luke, 42-43. Barclay, The Gospel of Luke, 2-3.

[26]F. F. Bruce, The Book of the Acts, NICNT (1954; repr., Grand Rapids, MI: Wm. B. Eerdmans Publishing, 1970), 20.

[27]Ibid., 20-21.

[28]Ibid., 24.